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Les balbutiements

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Les travaux du chanoine Copernic, de l’astronome Brahe et de l’astrologue Kepler ont initié un tournant stratégique dans la compréhension du système solaire.

Les planètes tournent autour de l’astre de lumière en suivant des ellipses et non pas l’inverse.

La théorie de Newton donne la dernière touche à ce changement de paradigme en lui fournissant une assise mathématique.

Elle établit le lien profond connectant la pomme tombant de l’arbre et la gravitation terrestre.

La nouvelle théorie permet d’expliquer le phénomène des marées et les rotations de la lune autour de la Terre. Peut-être plus important encore, elles mènent à énoncer l’équivalence entre la masse inertielle et la masse gravitationnelle.

Ces énoncés magistraux exhibent lentement quelques insuffisances. Après presque trois siècles d’un rayonnement sans faille, de nouvelles observations et un nombre croissant d’expérimentations dessinent les limites de cet édifice.

L’expérience de Morley et Michelson marque le début d’une nouvelle révolution de la pensée. Elle donne naissance aux transformations de Lorentz-Poincaré, à la théorie de la relativité restreinte puis à la théorie de la gravitation (relativité générale) promue par A. Einstein.

Même si celle-ci met presqu’un siècle à convaincre la presque totalité de ses détracteurs, il n’est aujourd’hui plus possible de pratiquer la physique mathématique sans s’y référer.

Elle a accumulé un palmarès impressionnant d’expériences confortant ses prédictions : l’avance du périhélie de Vénus, la déflection des rayons de la lumière par les fortes concentrations de masse, l’effet Lense-Thirring, les effets retards, les ondes gravitationnelles, etc…

La curiosité humaine ne semble pas connaitre de limite. A la fin du dix-neuvième siècle, les observations astronomiques connaissent un renouveau. Elles permettent de découvrir la véritable dimension de la voie Lactée (notre galaxie).

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